Thomas Pesquet : Aki was photographing two new cubesats launched from the Space Station. A great view to see them soar, these types of miniature satellites are often conceived and made by students.
The International Space Station is also a spacecraft launch centre! Small nano-sats (also called cubesats because of their shape, you would have guessed) can be placed with a launching device inside this mini-airlock in JAXA’s Kibo lab. Mark and Aki prepared the satellites and worked on the airlock.
We close the hatch on the inside, the outer hatch opens and the a launcher slides out. The Japanese robotic arm collects the launcher, aims and springs shoot the cubesats off into space! Aki took videos and pictures from Cupola of the new satellites on their way. They are only variations of cubes 10x10x10 cm so they are not easy to spot in the last picture, but with technology miniaturisation even these little satellites can do very interesting things!
Two satellites were launched, one led by the University of Manchester, and the other by Robertsville Middle School, the first will test aerodynamics in low Earth orbit, and the former monitor forest fires. I love how such a device can allow access to space to some smaller companies or universities or countries that can’t traditionally afford the costs of spaceflight.
Aki vient de photographier 2 nano-satellites lancés depuis la Station spatiale internationale. C’est toujours très beau de les voir se déployer. Ces satellites miniatures sont souvent sont souvent conçus et fabriqués par des étudiants. La station spatiale internationale est aussi… un centre de lancement de vaisseaux spatiaux ! OK uniquement pour des nano-satellites (qu’on appelle aussi souvent cubesats, d’une taille entre un Rubik’s cube et une boîte à chaussures, mais remplis de technologie). Le processus est assez sympa : les astronautes installent les cubesats dans un lanceur (à ressort !), lui-même monté sur une table coulissante qui fait partie intégrante du sas du module-laboratoire Japonais. Sur ces photos vous voyez Mark et Aki préparer des nanosats et le sas. Pour les lancements, on ferme l’écoutille de l’intérieur, puis l’écoutille externe s’ouvre et le déployeur glisse vers l’extérieur. Le bras robotique récupère le déployeur, il vise (il ne s’agirait pas que les cubesats deviennent des projectiles dangereux pour nous après une orbite ou deux) et finalement il propulse les cubesats dans l’espace ! Aki était ce jour-là chargé de filmer la scène depuis notre poste d’observation habituel, la Cupola. Ces satellites sont formés à partir de cubes de 10 cm de côté (pour la compatibilité avec le lanceur) mais ils sont modulables, c’est à dire qu’on peut combiner 2, 6 ou pourquoi pas 12 unités pour en former des un peu plus volumineux et complexes – tout de même très petits par rapport à un satellite conventionnel. Mais grâce à la miniaturisation des technologies, leurs capacités sont impressionnantes. Les deux derniers nanosats lancés depuis l’ISS ont réalisé pour l’un des essais d’aérodynamisme en orbite basse pour l’université de Manchester, et pour l’autre surveillé des feux de forêt, pour la Robertsville Middle School. Et ce n’est pas le moins important : cette approche utilise l’ISS pour rendre l’espace accessible aux universités, aux petites entreprises ou même aux nations qui n’ont pas traditionnellement les moyens d’envoyer leur technologie en orbite !
Credits: ESA/NASA-T. Pesquet Larger image