Thomas Pesquet: So cool to watch these micro satellites fly in formation above Earth on Tuesday. Peggy took fantastic shots, and Shane some great videos.
It was a team effort, but crowded in the Cupola ;). Our satellite deployer is installed at the end of the Japanese robotic arm. I installed the deployer with the satellites and transferred it outside via the Japanese Kibo mini-airlock three weeks ago. The Japanese robotic arm was operated from ground control to grab the deployer with the robotic arm and deployed for launch. As the satellites are so small (generally a cube of 10 cms) there were quite a few and many student projects and tests of new technology. We launched Freedom to demonstrate a way of de-orbiting satellites to clean up space junk, the WASEDA-SAT3 that is testing super-light satellite structures amongst other things, the ITF-2 satelite for amateur radio, a larger satellite called EGG that demonstrates unfolding of a toroidal infallible structure for aeroshells and the AOBA-Velox-III to demonstrate a satellite propulsion system that uses pulsed plasma thrusters.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas sur la Station spatiale ! Avant-hier, la semaine a bien commencé avec le déploiement de nano-satellites, les CubeSats, avec @Peggy. Ils ont alors volé quelques minutes en formation au-dessus de la Terre, plutôt sympa à voir ! Les photos sont de Peggy et Shane a filmé les opérations. Un travail d’équipe, comme souvent sur l’ISS, mais du coup on était un peu serrés dans la Cupola 😉 Le système de déploiement de satellites se trouve à l’extrémité du bras robotique japonais JEMRMS (pas le Canadarm dont je vous ai déjà beaucoup parlé, l’autre !). J’ai d’abord installé le tout (déployeur + mini-satellites) il y a trois semaines dans le mini sas du module japonais Kibo, grâce à sa table à rails coulissants, utilisée pour transférer des équipements à l’extérieur de la Station. Ensuite, ce lundi, le JEMRMS a été manipulé pour saisir le matériel.
Les six nano-satellites en question ? Ils sont en général très petits (10 centimètres de côté, par exemple), ce qui explique qu’on ait pu en lancer autant et qu’il s’agisse souvent de projets étudiants. Leur format est également optimal pour tester de nouvelles technologies. Cette fois-ci, on a déployé (en résumant grossièrement) : le FREEDOM, qui devrait montrer comment désorbiter les satellites et ainsi aider à dépolluer l’espace des débris spatiaux, WASEDA-SAT3, qui teste notamment des structures de satellites très légères, ITF-2 destiné à la radio amateur, EGG, un satellite de plus grande taille et qui comporte une enveloppe protectrice qui se déploiera pour mieux contrôler la rentrée de l’engin, l’AOBA-Velox-III qui utilisera des moteurs à plasma pulsé pour son système de propulsion, et le TuPOD, qui déploiera lui-même en orbite deux nano-satellites cylindriques (appelés Tubesats) d’ici à quelques jours. Et tous ces engins viennent du Brésil, du Japon, de Singapour et des États-Unis…
Credits: ESA/NASA Larger image