Saint-Hubert (Québec), le 28 avril 2001 – Deux générations de bras robotisés
canadiens ont travaillé ensemble dans l’espace aujourd’hui, en exécutant une
chorégraphie complexe à 400 km au-dessus de la Terre. « La réussite du
transfert du berceau d’expédition de Canadarm2 au Canadarm de la navette
confirme la position de chef de file mondial de notre pays en robotique
spatiale », déclarait l’honorable Brian Tobin, ministre de l’Industrie et
ministre responsable de l’Agence spatiale canadienne (ASC). « L’esprit
innovateur du Canada est en train de laisser sa marque sur la Station
spatiale internationale ».

Le nouveau bras robotisé d’une longueur de 17 mètres a été manoeuvré par
Susan Helms et Jim Voss, deux membres de l’équipage d’Expedition Two, à
partir du laboratoire Destiny. Le bras a commencé à bouger pour se mettre en
position à 16 h 01 alors que la Station survolait le Pacifique sud. À 16 h
44 l’astronaute de l’ASC Chris Hadfield, qui se trouvait à l’intérieur
d’Endeavour aux contrôles du vénérable bras de la navette, a envoyé au
Canadarm la commande de saisir le berceau tenu par le Canadarm2 et de le
remettre dans la soute de la navette. « Au moment où nous avons saisi le
berceau, nous survolions le Canada…un hommage extraordinaire aux gens qui
nous ont permis de nous rendre si loin. Félicitations à tous ceux et celles
qui ont contribué à cette grande réalisation », a declaré Hadfield au moment
où s’achevait avec succès le transfert dans l’espace.

Le transfert du berceau a été retardé à cause de problèmes informatiques à
bord de la Station. Malgré ces problèmes, le Canadarm2 est demeuré
fonctionnel, recevant une alimentation électrique primaire, et en pleine
possession de ses moyens. Les problèmes informatiques concernaient les
systèmes de la Station spatiale et n’étaient pas liés au Canadarm2.

« Le Canadarm2 joue un rôle essentiel dans l’assemblage de la Station
spatiale. Ce sera la « grue de construction » de la Station dans l’espace,
et il sera utilisé lors de presque toutes les missions d’assemblage »,
expliquait le président de l’ASC, M. Mac Evans. La capacité du Canadarm2 de
se déplacer comme une chenille arpenteuse pour se rendre aux différents
points d’ancrage sur la Station ainsi que sa plus grande souplesse lui
permettront d’accomplir des manoeuvres robotiques complexes qui étaient
inaccessibles pour le Canadarm de première génération.

La mission d’Endeavour comprenait les tâches robotiques les plus délicates
et complexes jamais exécutées dans l’espace. Des entreprises canadiennes de
toutes les régions du pays ont participé à la construction du Canadarm2,
sous la direction de MDRobotics, de Brampton, en Ontario, qui agissait à
titre de maître-d’oeuvre du projet.

Programmation pour les médias – le lundi 30 avril 2001 (heure à confirmer)

Conférence de presse en direct avec l’équipage de la navette dont

l’astronaute de l’ASC, Chris Hadfield

Les porte-parole de l’ASC seront disponibles pour faire des entrevues au
Johnson Space Center à Houston, au Texas, au siège social de l’ASC à
Saint-Hubert, au Québec et au téléphone, sur demande.

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Pour obtenir plus d’information

Bureau des relations médias

Agence spatiale canadienne

Tél. : (450) 926-4345 ou 4370

Télécopieur : (450) 926-4352

Site Web de la mission STS-100 : www.espace.gc.ca/mission-sts100