Summary in English
Claudie Andre-Deshays, an astronaut from France, will be sent to the ISS in
October of 2001 according to terms of angreement to be signed this Friday
between CNES and two Russian organizations, RKK-Energia and Rosaviacosmos.
Under the terms of the agreement CNES will invest $610 million Euros (about
500 million US) in ISS between 2001-2004.
The earliest a French astronaut had previously been considered to be aboard the ISS was 2005.
Claudie Andre-Deshays will begin her training in mid-January in Star City
and fly up to the ISS in a Soyuz for a mission that will last about 10 days.
She will conduct life science, physiology and other technology experiments
for 8 days. Andre-Deshays was last in space between August 17 to September
2, 1996 on board MIR for the French-Russian mission Cassiopia.
Au cours d’un entretien avec son homologue russe Alexandre DONDOUKOV, Roger-Gérard SCHWARTZENBERG, ministre de la
Recherche chargé de l’espace a confirmé la signature prochaine, le 22 décembre à Moscou, d’un accord entre le Cnes,
Rosaviacosmos (l’agence spatiale russe) et la société RKK Energya pour l’envoi d’un astronaute français à bord de la Station spatiale
internationale (ISS) en octobre 2001. Par ce vol précurseur pour l’Europe, la France initialise une coopération avec la Russie dans le
cadre de l’ISS.
” La Russie a montré au cours des derniers mois qu’elle restait une grande puissance spatiale et le renforcement de la coopération entre la
France et la Russie dans ce domaine est essentiel ” a précisé Roger-Gérard SCHWARTZENBERG qui s’était entretenu de cette question avec
le directeur général de ROSAVIACOSMOS Youri KOPTIEV le 30 octobre dernier à Paris. ” Ce vol s’inscrit dans le cadre d’une coopération plus
large avec la Russie notamment dans le domaine des lanceurs ou de la navigation par satellite ” a poursuivi le ministre de la recherche.
Claudie ANDRE-DESHAYS, retenue pour cette mission, commencera son entraînement dès la mi-janvier 2001 à la Cité des Etoiles, près de
Moscou. Elle s’envolera ensuite en octobre 2001 à bord d’un vaisseau Soyouz, depuis le centre spatial de Baïkonour (Kazakhstan), lors d’un
vol vers l’ISS qui durera une dizaine de jours.
Le vaisseau Soyouz sert actuellement de véhicule de secours à l’ISS, mais la durée de son autonomie exige son renouvellement tous les six
mois. Claudie ANDRE-DESHAYS arrivera dans l’ISS à bord d’une capsule Soyouz qui servira de nouveau vaisseau de sauvetage, tandis qu’elle
redescendra sur Terre huit jours plus tard à bord d’un autre Soyouz déjà arrimé à la station depuis six mois.
A bord du Soyouz, l’astronaute française tiendra le rôle d’ingénieure de bord, fonction pour laquelle elle s’était déjà entraînée en tant
qu’astronaute suppléante de la mission franco-russe Perseus (20 février-28 août 1999 à bord de Mir).
A bord de l’ISS, Claudie ANDRE-DESHAYS réalisera des expériences scientifiques européennes sélectionnées par le CNES dans les domaines
des sciences de la vie, de la physique et de la technologie.
Claudie ANDRE-DESHAYS deviendra la première Française et la deuxième Européenne à se rendre à bord de l’ISS, six mois après l’Italien
Umberto GUIDONI, qui volera à bord de la navette spatiale américaine (STS 102). En tant qu’astronaute de l’Agence spatiale européenne, elle
appartient au Corps européen des astronautes basé à Cologne (Allemagne). Elle a volé une première fois dans l’espace du 17 août au 2
septembre 1996 lors de la mission franco-russe Cassiopée, menée à bord de la station MIR.
Il s’agira du 14ème vol d’un astronaute français depuis 1982. 7 missions ont été réalisées avec les Russes et 6 avec les Américains à bord de la
navette spatiale. La reprise de ce type de vols avait été annoncée par Roger-Gérard SCHWARTZENBERG peu de temps après ses prises de
fonctions. ” Le vol d’un astronaute français, accompagné d’expérimentations scientifiques, n’était pas prévu avant 2005. Le CNES investira
quatre milliards de francs dans le programme Station Spatiale Internationale sur les années 2001 à 2004. Il importe d’utiliser au mieux cette
grande infrastructure publique en mobilisant la communauté scientifique et les industriels, et de maintenir la fréquence des vols des astronautes
français alors que la Station spatiale internationale est désormais entrée dans une phase active de sa construction. ” a conclu le ministre