Roger-Gérard Schwartzenberg, ministre de la Recherche, se félicite du succès du lancement du satellite franco-américain d’observation des
océans JASON-1 le 7 décembre.
Cet observatoire permanent des océans permettra de mesurer les interactions entre l’océan et l’atmosphère pour mieux prévoir les
changements climatiques et notamment lutter contre l’effet de serre. Ses applications intéresseront aussi différents secteurs d’exploitation de
la mer comme la pêche, l’exploitation pétrolière et de façon plus générale la météorologie marine et la navigation.
Face à l’urgence climatique, JASON-1 répond à la priorité fixée par le ministre de la Recherche de renforcer les recherches sur
l’environnement et de mettre en place de nouveaux moyens d’observation de la Terre.
Dans son message de félicitations aux équipes qui participent à ce projet, le ministre a souligné que : ” Ce satellite est l’exemple même des
applications qui ont vocation a être développées dans le cadre de l’initiative GMES (Global Monitoring of Environment and Security) de la
Commission européenne. L’Europe doit se doter de moyens d’observation des évolutions de notre environnement. Je me félicite d’ailleurs
que ce programme, lancé pendant la présidence française de l’Union Européenne, ait vu sa phase préliminaire souscrite à hauteur de 83
millions d’Euros lors du Conseil de l’ESA d’Edimbourg.
JASON représente une importante avancée technologique. Il est quatre fois plus léger et trois fois moins coûteux que son prédécesseur
TOPEX-POSEIDON. Cela entraînera une réduction importante des coûts d’accès à ses services et donc une multiplication du nombre de ces
utilisateurs. C’est une évolution essentielle qui permet de mettre l’espace au service du plus grand nombre.”
Le ministre a enfin rappelé que “la réussite de ce projet est également le fruit d’une coopération exemplaire entre différents organismes
français de recherche : le CNES bien sûr, l’IFREMER, l’IRD, METEO-France, le CNRS, le SHOM, le service hydrographie et d’océanographie
de la marine.
Il représente surtout, une coopération très confiante entre le CNES et la NASA. Cela démontre une nouvelle fois la confiance qu’accorde la
NASA, première agence spatiale mondiale, au CNES et à la technologie française”.
Contacts presse :
Cabinet du ministre, Sofia Nadir ( 01 55 55 83